FEDAMA : Alioune Ifra Ndiaye élu président

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On l’attendait le moins, au finish, Alioune Ifra Ndiaye a été élu président de la Fédération des artistes du Mali (Fedama). L’élection a eu lieu la semaine dernière.

Le 29 juin 2019 a eu lieu l’assemblée générale de la Fédama. Il s’agissait pour les participants d’élire un nouveau président en remplacement d’Amadou Bagayoko. Ce dernier a annoncé qu’il prendrait sa retraite à la tête de la fédération. Toute décision qui motivé plusieurs candidatures. Parmi les candidats figuraient Kary Bogoba Coulibaly et Alioune Ifra N’diaye.

A l’issue de l’assemblée générale, c’est le patron de Blonba qui eu la confiance de ses camarades.

Directeur de Blonba, réalisateur, producteur, ingénieur culturel Alioune Ifra Ndiaye est un ancien étudiant en cinéma à l’Université de Québec à Montréal, titulaire d’une licence en technique de réalisation, d’une maîtrise en hist-géo et d’un DESS en relations Interculturelles option Politiques culturelles internationales et gestion des arts de la Sorbonne Nouvelle (Paris III).

Il a assuré la coproduction, la promotion et l’administration des spectacles, des produits audiovisuels et des opérations de communication produits par cette structure. Il est également réalisateur de télévision, de publicité audiovisuelle, et a créé plusieurs des événements télévisuels les plus appréciées de l’ORTM parmi lesquels, Jouvence Show, Kurukanfuga, Sumu rap, ainsi que de nombreuses émissions de débats sur des sujets culturels, politiques ou sociaux. Il a conçu et ou géré plusieurs événementiels tels les Contours des 4èmes Rencontres de la photographie africaine, les carnavals et les chars d’animation de la CAN 2002.

Il a assuré plusieurs coproductions et casting avec des institutions culturelles françaises et luxembourgeoises et a travaillé au CCF de Bamako comme chargé de mission.
Avec Monique Blin, ancienne directrice du festival de la francophonie de Limoges, et Claude Yersin, directeur du CDN d’Angers, Alioune coordonne l’intendance d’une résidence annuelle d’écriture dramatique la ruche Sony Labou Tansi. Il a conçu et réalisé plusieurs spots publicitaires diffusés sur l’ORTM. 

Le jeune artiste a tenté un coup d’essai qui fut un coup de maitre avec la sortie d’un livre. L’essai tente d’expliquer le processus de « banyengotisation » de la société malienne, les formes qu’elle prend, le mal qu’elle nous fait. « J’essaie de la théoriser et de démontrer qu’elle est à la base de l’étourdissement général de notre pays.

Enfin, j’y propose un dispositif de honronyatisation du pays pour lancer le Mali dans une nouvelle dynamique post-crise. Le sujet principal de l’essai est la Banyengoya ».

A.S.
ARC-EN-CIEL

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