Née en 1994 à Conakry, Hadja Kora Kouyaté (« Hadja Kora ») est une artiste à fort potentiel. Dans la présente génération, elle est la seule korafola féminine en Guinée et l’une des seules dans toute la sous-région, du moins à ce niveau. Elle est également chanteuse et possède le talent assez rare de jouer de la kora et de chanter et danser en même temps, le tout sur scène.
Elle joue donc de la kora à haut niveau, mais aussi de la guitare, du balafon, des percussions traditionnelles, elle apprend, le clavier, …. Elle est aussi compositrice / arrangeuse, parolière et danseuse. C’est donc une artiste complète.

Hadja est la fille de feu M’Bady Kouyaté, grand korafola de l’Ensemble instrumental de Guinée, du Ballet Dioliba et du Ballet africain de Guinée. Il était le musicien officiel de la présidence de la République de Guinée et un grand maître de la kora. Il a enseigné l’art de la fabrication et du jeu de la kora à beaucoup de ses enfants et à d’autres enfants, il est considéré comme le père de tous les artistes guinéens. Hadja a bénéficié de sa sagesse et de son enseignement. C’est la grande famille Kouyaté, dont sont entre autres issus Sory Kandia Kouyaté, Kandia Kora, Bah Cissoko. Elle a été membre du ballet Souarata de Conakry, du ballet des Amazones de Guinée, et du groupe les Dauphines de Guinée. Elle a collaboré avec les maîtres Sékou Kora Kouyaté (surnommé Freedom), Bah Cissoko (en tant que choriste, danseuse dans certains clips et korafola dans son centre Wakiri Guinée), et Kandia Kora.
C’est une instrumentiste traditionnelle complète et elle est aussi auteur-compositeur. Son répertoire va des standards de la musique traditionnelle mandingue jusqu’à la musique contemporaine occidentale, en passant par diverses autres formes de musique traditionnelle et contemporaine africaine.
Elle compose ses propres créations originales, inspirées du folklore de la musique mandingue. Elle peut se produire seule (kora et chant) mais aussi avec le soutien d’un groupe composé de korafolas et d’autres instrumentistes.
Hadja a quitté Conakry pour Dakar, où elle est désormais implantée, en juillet 2020, à la recherche de nouvelles opportunités professionnelles. À Dakar, Hadja est entourée d’un nouvel ensemble instrumental composé d’un second korafola, de percussionnistes, d’un clavier et d’autres musiciens. Avec son groupe, elle cherche à donner une couleur vraiment sénégalaise au répertoire de la musique mandingue. Comme indiqué plus haut, elle écrit et improvise ses propres textesNous avons à ce jour réalisé en auto-production un album, Douwawou, composé de dix chansons (environ 40 min) et en instance de lancement. Il s’agit de chansons traditionnelles, mandingues, mais aussi world music et reggae. Ces chansons parlent de la paix en Guinée et en Afrique, de l’unité nationale, de la situation des femmes et d’autres problèmes sociaux, d’amour et de mariage.
Ces chansons sont en soussou, en pulaar, en malinké et en anglais. Hadja est également capable de chanter en français. Elle commence à apprendre le wolof.
L’album a été enregistré à Conakry en 2019 et 2020 au sein du studio Yetekan Production. Hadja y collabore avec plusieurs korafolas et percussionnistes guinéens, un bassiste /guitariste et un balafoniste. Hadja est par ailleurs capable de chanter et jouer dans d’autres registres non couverts par l’album, notamment salsa.

En tant que compositeur et parolière, Hadja aime écrire et chanter ce qu’elle voit. Ses chansons touchent à la vie quotidienne des Africains, dans ce qu’elle a de plus heureux et de plus triste.
Liens : Les dix chansons de l’album Douwawou, ainsi que le clip de la chanson « Ana Djamana Gnouma », sont disponibles à l’adresse suivante :http://tiny.cc/hadjakora
Le clip est également disponible sur la chaîne YouTube de l’artiste : https://www.youtube.com/channel/UCsplu1j0lrN5L3s0_GzFSVw
Diverses vidéos de répétitions récentes (août à décembre 2020) sont disponibles sur sa page Facebook : https://web.facebook.com/hadja.kora