Conférence de presse de la FEPACI à Niamey: le financement du cinéma africain en question

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Le secrétaire général de la fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI) M. Cheick Oumar Cissoko, M. Salif Traoré, président du conseil consultatif de cette organisation, ainsi que la cinéaste nigérienne Rahmatou Keita qui en est également membre, ont coanimé le 11 octobre au CCFN Jean Rouch de Niamey, une conférence de presse sur le thème « Cinéma Africain, les actions acquises, les Combats à mener».

Mme Rahmatou Keita, l’organisatrice de cette rencontre a lancé à cette occasion la journée du cinéma Africain célébrée le 12 octobre. Cette conférence de presse a surtout porté sur la question du financement du cinéma Africain, situation qui concerne également les cinéastes nigériens. Pour le Niger, où quelques cinéastes s’efforcent d’assurer ces dernières années la relance du 7ème  art, la préoccupation est de mettre en place une véritable industrie cinématographique, a soutenu Mme Rahmatou Keita.

Au niveau du continent, comme l’a rappelé le secrétaire général de la FEPACI, M. Cheick Oumar Cissoko, la principale préoccupation est la mise en place effective du fonds africain pour le cinéma et l’audiovisuel annoncé par la commission de l’Union Africaine dont la FEPACI est membre observateur. Ce sur quoi a porté le plaidoyer du président du conseil consultatif de la FEPACI, M. Salif Traoré. Invité à cette conférence, le ministre nigérien de la défense, Pr Issoufou Katambé, s’est engagé à porter le plaidoyer au niveau du gouvernement.
Mais tous sont unanimes : les cinéastes africains doivent s’organiser davantage et avoir des initiatives.

Créée en 1970, la FEPACI vise entre autres à contribuer à la promotion du secteur de l’audiovisuel africain avec pour but de le transformer en une économie culturelle puissante.

MC

https://www.facebook.com/MediaCulture.org/
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